 |
|
©Alain Richard |
|
|
Illusion tragique
Si
Elisabeth Chailloux n’élude pas les difficultés du théâtre latin, elle
ne s’enferme pas pour autant dans l’archéologie. Nous aurions plutôt
affaire ici à une rêverie sur le théâtre de Sénèque. Le temps passé nous
échappe, la metteuse en scène le traduit bien en scène. La scénographie est magnifique, et Marie Payen et Marie-Sonha Condé portent la pièce dans un très beau duo de femmes.
LESTROISCOUPS.COM
Phèdre ou la subversion du monde
Dans la Rome de Néron, qui est déjà une ”société du spectacle”, la Phèdre
de Sénèque est écrite comme une partition poétique en direction
“d’acteurs-rois”. Dans cette mise en scène, l’histoire est aussi portée
par la parole et l’énergie des corps d’acteurs-conteurs. Les spectateurs
ne voient pas ce qu’ils ont sous les yeux, mais ce qu’on leur raconte.
On voyage aux confins de l’imaginaire dans “une langue concrète et
violente, d’une liberté stupéfiante”.
THEATRORAMA.COM
|
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire