vendredi 5 avril 2013

BETONSALON

  Newsletter 04#2013
PROCHAINE EXPOSITION - VERNISSAGE


Image du film Corps muets (2013), réalisé par Marie Lamiable, Vincent Mayos et Olivier Patron 
Récits d’un lieu
Exposition du 24 au 26 avril - Projections à 11h - 12h30 - 15h - 17h
Vernissage : mardi 23 avril - Projections à 18h et 20h30
Un projet des étudiants de l’atelier Master 1 « Pratique artistique du cinéma », réalisé dans le cadre des Ateliers Cinéma (UFR LAC) de Paris Diderot, sous la direction de Marie Preston, artiste
Cinq films qui explorent, sous les formes les plus diverses, le musée et le jardin Albert-Kahn – lieu palimpseste où se côtoient et se superposent images, légendes, archives et Histoire.
Réalisations de : Vadim Alsayed, Sarah Bastide-Carrière, Alexandra Conihl de Beyssac, Aurélie Donval, Stéphanie Ghaemian, Maguelonne Harang, Marie Lamiable, Johanne Licard, Justine Mathieu, Vincent Mayos, Olivier Patron, Henri Solignac
Un projet présenté par l’Université Paris Diderot – Paris 7 et Bétonsalon - Centre d’art et de recherche avec le soutien de Albert-Kahn, musée et jardin, propriété du Conseil général des Hauts-de-Seine
DERNIERS JOURS DE L'EXPOSITION

Justine Frank, The Stained Portfolio, dessin et gouache sur papier, 33x38 cm, 1927-1928. Courtesy : Rosenfeld Gallery, Tel Aviv. 
« Fais un effort pour te souvenir.
Ou, à défaut, invente. » *
Gloria Anzaldúa / Pauline Boudry & Renate Lorenz / Giuseppe Campuzano / Theresa Hak Kyung Cha / Carola Dertnig / Cheryl Dunye / Renée Green / Marge Monko / Roee Rosen / Monique Wittig
Une proposition d’Aliocha Imhoff & Kantuta Quiros
(le peuple qui manque)
23 janvier – 13 avril
Vernissage : mardi 22 janvier 2013, 18h - 21h
 


En 1970, la poétesse Robin Morgan proposait, dans l’anthologie de textes féministes Sisterhood is powerful, le néologisme de herstory pour qualifier un programme historiographique de reconstruction et pourrait-on même dire, littéralement, d’invention d’une « Histoire des femmes ». Au-delà d’une simple célébration de telles ou telles figures de femmes oubliées de l’Histoire, l’herstory proposait, plus ambitieusement, les prémisses d’une réécriture féministe et queer de l’Histoire, à rebours d’une Histoire positiviste qui, non seulement, s’avérait incapable de révéler la présence des minorités, en tant que sujets politiques, dans la texture de l’Histoire mais produisait davantage encore les conditions mêmes de leur subalternité (Guha 1988 ; Preciado 2005). C’est par l’invention ou le déploiement de nouvelles technologies d’écriture (telles que la fictionnalisation des archives, la mythologie, l’auto-histoire-théorie, l’histoire orale, le reenactment ou la dislocation temporelle) que les historiographies féministes et queer mettent en crise les procédures narratives du récit historique linéaire. 

En savoir plus...
* Monique Wittig, Les Guérillères, 1969
Le peuple qui manque est une plate-forme curatoriale créée en 2005 par Aliocha Imhoff et Kantuta Quiros, oeuvrant à l’intersection entre théories critiques et art contemporain.
En savoir plus : lepeuplequimanque.org 

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